Rime de Bervuy, quel drôle de nom !
Si j’ai choisi ce pseudo, ce n’est pas un hasard, ni une volonté d'avoir un nom à particule, ni parce que j’ai honte de mon vrai nom… Ce nom de plume a un sens et il me tient vraiment à cœur… Mais qui se cache derrière ce pseudo, Rime de Bervuy ?
Désolée pour celles et ceux qui ont déjà entendu cette explication des dizaines de fois… Hein, Linda Dasilva ? que j’ai saoulée pendant plusieurs heures en allant à Boussac avec mes petites anecdotes diverses et variées !
Bref, Rime de Bervuy, c’est surtout à cause de lui…
Si j’ai commencé à écrire en février 2018, c’est suite à un anniversaire douloureux. Deux ans plus tôt, je perdais l’amour de ma vie, Emir de Beuvry. C’était un cheval merveilleux, qui appartenait aux Haras Nationaux et avait était confié à l’âge de 4 ans au centre équestre où je montais depuis mes 17 ans. Un an plus tard, il entrait dans ma vie et ça a été le coup de foudre immédiat ! Je vous passe les détails d’une belle et longue relation d’amour inconditionnel et de confiance sans faille entre un cheval et une cavalière…
Quand l’heure de la retraite a enfin sonné pour Emir, c’était la boucherie ou moi… Je l’avais réservé officiellement 8 ans auparavant auprès des Haras pour être sûre de le sauver le jour où ça arriverait. Le 31 juillet 2013, à l’âge de 21 ans, Emir est devenu totalement à moi ! Nous avons partagé 20 ans de complicité et de bonheur mais ces 3 dernières années passées avec lui ont été les plus belles. Le jour où il est mort, ça a été une épreuve terrible et brutale… et son absence a rapidement fait naître le spectre de la dépression.
Ce n’est que deux ans plus tard que je me suis enfin sorti la tête de l’eau en trouvant un nouvel exutoire : l’écriture. Un coup de pied au c** inattendu, provoqué indirectement par Emir… Un déclencheur très personnel que je tairai ici. Bref, je me suis mise à écrire et Au Clair de la Louve est né…
C’est donc grâce ou à cause d’Emir de Beuvry (c’est selon l’avis des lecteurs) que tout a commencé ! Alors, c’est tout naturellement que je l’ai associé à cette belle aventure en faisant une anagramme de son nom pour m’en faire un de plume !
Dans mon premier tome, un hommage lui est rendu. J’avais besoin d’exorciser sa mort, d’exprimer ce que ça m’avait fait et me fait encore de l’avoir connu, perdu… Ceux qui connaissent notre histoire ont découvert certains passages avec beaucoup d’émotion.